Alors que je vous montrais il y a quelques semaines des images du making-of de la nouvelle publicité Opium d’Yves Saint Laurent, j’en ai profité pour essayer ce parfum sulfureux. Pour être tout à fait honnête avec vous, j’avais entendu tout et son contraire à son sujet. Des phrases du genre : « oh, mais c’est tellement fort que je ne pourrai jamais le porter ! », « oh mais ce parfum, c’est LE parfum, que dis-je, c’est MON parfum ! ». Et puis, moi au milieu de tout cela, je ne savais quoi penser.
Oh, bien sûr, je connaissais déjà l’histoire. Lancé en 1977 alors que je n’étais même pas encore une idée, il a tout de suite créé le scandale. La cause ? Déjà, son nom très très connoté. Avouez qu’on ne peut pas faire plus fort. (Oui bon, ok, aujourd’hui, à l’aube de 2021 on n’est plus choqué par grand chose, mais remettez tout dans son contexte !). Et ce n’est pas tout, pour décrire ce parfum indescriptible (j’y reviens plus tard), Yves Saint Laurent himself comparait presque la fragrance à un orgasme.
Les campagnes de publicité, quant à elle, ont toujours surfé sur la vague porno-chic. Délicieusement provocantes, elles ont même été censurées dans certains endroits du monde. Mais Yves Saint Laurent n’en était pas à son premier coup d’essai puisqu’en 1971 il avait ouvert le bal en posant lui-même nu pour la promotion d’un parfum masculin.
Côté odeur, comme je vous le disais plus haut, il m’est totalement impossible de vous la décrire. Non pas car je ne l’ai pas sentie. Mais parce que c’est saisissant et les mots ne sont pas suffisants pour tout mettre sur le papier (ou sur le clavier… !). Soit on aime, soit on déteste. Je fais partie de celles qui ne savent pas où se situer. Un jour j’ai l’impression que j’adore, que ce parfum, c’est moi, que je dégage quelque chose de très sensuel en le portant. Le lendemain, je ne me sens pas à la hauteur pour le porter, il m’enveloppe trop, mon sillage me dérange. Qui sait ? Peut-être que lorsque je serai plus âgée, je le porterai ! Quoi qu’il en soit, je vous invite et vous incite à aller le sentir pour vous faire une idée…